1, rue de la Massue


Rue de la Massue n° 1 – X 226 (Blondel), O 858 puis section 33 parcelle 20 (cadastre)

Démolie en 1963 en même temps que le n° 3,


Plan-relief de 1725 (Musée historique) – La maison est la plus basse (à droite) à l’arrière du jardin planté de deux arbres

La maison sise 1, rue de la Massue se trouve à un angle rentrant de la ruelle, dans le prolongement de sa voisine le numéro 3.
D’après les tenants et aboutissants de maisons sur le quai, elle appartient au début du XVII° siècle au boucher Martin Kœnig qui la vend en 1613 au marchand Jean Schatz. Les héritiers de son gendre Jean Strohecker la vendent en 1637 au jardinier Jean Wolff qui en transmet la propriété à son gendre batelier Michel Kegel. Le marchand André Kauffmann l’acquiert la même année que sa voisine. Elle a alors un petit jardin qui doit s’étendre à l’arrière jusqu’à la clôture représentée sur le plan-relief de 1727 puis de 1830. L’acheteur passe en 1701 une convention avec le propriétaire du jardin contigu en s’engageant à ne faire aucune plantation qui ferait de l’ombre dans le jardin voisin. Elle est plus basse que le n° 3, à la fois sur le plan-relief de 1727 et sur celui de 1830. Les maisons (n° 1 et 3) sont détachées en 1793 du jardin (voir le jardin Kolb) dont elles ont partagé le destin pendant un siècle mais elles ne comprennent plus de jardin. Les registres des Préposés au bâtiment signalent des travaux en 1793.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 240 – Cour A (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (c) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, étage à trois fenêtres, toiture à une lucarne. La façade arrière qui donne dans la cour A est la deuxième à droite de (1). Le pignon oriental (2-3) donne dans la petite cour X.
La maison porte d’abord le n° 20 (1784-1857, quartier des Souabes) puis le n° 1.


Cour X – Plan dressé en 1933 lors de l’aménagement de l’atelier de menuiserie (dossier de la Police du Bâtiment)

L’éleveur de vaches Paul Spehner achète la maison en 1795 et en transmet la propriété à son gendre batelier Mathias Paulweber. Le propriétaire suivant, le cordonnier Guillaume Schnell dont la femme possédait la maison voisine à l’angle de la rue du Brochet, n’habite pas la maison comme le montrent les registres de population. Lui-même et son voisin passent en 1856 une transaction avec Charles Henri Perrin qui s’engage à conserver une distance minimale entre les bâtiments qu’il entend ériger sur son jardin converti en chantier pour ne pas occulter la lumière. Le rapport judiciaire établi à cette occasion mentionne que la « construction chétive » est construite en contrebas de la rue, contrairement à sa voisine.
Capitaine établi en France, Guillaume Alfred Schnell en est propriétaire entre 1870 et 1918. Un échange de courrier entre la Ville et le Ministère montre que les conventions internationales ne permettent pas de contraindre un ressortissant étranger à faire exécuter des travaux. Une menuiserie mécanique est établie dans un atelier au rez-de-chaussée en 1933. Le rapport de 1961 porte que la maison comprend un rez-de-chaussée en contrebas de la voie publique d’environ 50 centimètres, un étage et des combles habités. Les murs sont en briques au rez-de-chaussée, en pans de bois à l’étage. La Ville achète la maison vétuste en 1962, la fait démolir en 1963 puis loue le terrain à l’exploitant du garage voisin (17 rue du Jeu-de-Paume).


Vue actuelle des lieux (2011). Le 19, rue du Renard-Prêchant (au fond) est construit sur l’ancienne rue de la Massue

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Martin Kœnig, boucher, et (1591) Cléophée Barth, d’abord (1590) femme de Vincent Degen receveur à Saint-Jean de Dorlisheim – luthériens
1613 v Jean Schatz, drapier, et (1568) Sabine Bischoff – luthériens
1610* h Jean Strohecker, marchand, et (1587) Marie Bosey, (1600) Susanne Schatz puis (1629) Anne Hutter, d’abord (1597) femme du brossier Jean Mehner – luthériens
1635* h Jean Christophe Küstner, marchand, et (1633) Anne Marguerite Strohecker – luthériens
1637 v Jean Wolff, jardinier, et (1617) Catherine Rinck – luthériens
1645* h Michel Kegel, batelier, et (1639) Elisabeth Wolff – luthériens
1672 v Joachim von Botzheim, marchand, et (1650) Marguerite Fleischbein, (1659) Marie Madeleine Kistner puis (1680) Sara Rosine Bœrffenicht – luthériens
1677 v Laurent Rothhan, boulanger, et (1657) Barbe Gori – luthériens
1693 v André Kauffmann, assesseur de police, greffier au bureau des taxes et (1680) Esther Mollinger – luthériens
1717 h Jean Henri Leydecker, marchand, et (1709) Anne Salomé Kauffmann – luthériens
1721 h Jean Daniel Kolb, docteur en médecine, et (1703) Esther Kauffmann – luthériens
1762 h Jean Daniel Kolb, secrétaire en chef du bureau des deniers patrimoniaux, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti et catholique
1762 v Jean Georges Erhard, horticulteur et (1759) Salomé Strewé – luthériens
1792 h Jean Georges Erhard, horticulteur et (1791) Anne Marie Schwing – luthériens
1793 v Georges Henri Reiber, cordier, et (1790) Susanne Salomé Glock – luthériens
1795 v Paul Spehner, laitier, et (1770) Marguerite Umecker – catholique et luthérienne convertie
1812 h Marguerite Spehnert femme (1804) du vacher Joseph Weiss
1812 h Mathias Paulweber, batelier, et (1803) Marie Anne Spehnert
1855 v Louis Freysz, cordier, et (1845) Marguerite Mosler
1856 v Guillaume Schnell, cordonnier, et (1830) Anne Caroline Bernhardt puis (1843) Joséphine Adélaïde Denni
1868 h Guillaume Alfred Schnell, capitaine, et (1871) Elise Emilie Stoll
1932* h Jean Emile Schnell, professeur
1949* Emile Glasser, aubergiste, la veuve née Dentinger à Illkirch Graffenstaden et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation

(1765, Liste Blondel) X 226, au nommé Ehrard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ehrhart, 14 toises, 1 pied et 0 pouce
son jardin, 8 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 858, Weber, Mathieu, rue de la Massue 20, maison, sol – 0,81 are

Locations

1688, Abraham Küffel boulanger
1697, Jean Georges Kuntz, interprète à la porte des Bouchers

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit)
  • 1743 (billet d’estimation traduit)
  • 1778 (billet d’estimation traduit)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Massue

nouveau N° / ancien N° : 3 / 20
Spehner
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 274 case 3

Weber Mathieu rue de la massue N° 20 / Paulweber
1856 Freysz Louis cordier rue de la massue N° 20
1858 Schnell Guillaume rue de la massue N° 26

maison, sol, rue de la massue 20
Contenance : 0,81
Revenu total : 23,42
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 puis 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1035 case 1

Schnell Guillaume
Schnell Guillaume Alfred, Capitaine d’Etat major

maison, sol, Rue de la massue 1
Contenance : 0,81
Revenu total : 23,42
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30, p. 414 case 9

Parcelle, section 33, n° 20 – autrefois O 858.p
Canton : Kolbengasse Hs. Nr. 1 – Rue de la Massue – Kolbengasse – Rue de la Massue
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,77
Revenu : 350- 450
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1112
Schnell Wilhelm Alfred
1932 Schnell Jean Emile professeur
(3715)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4265
Schnell Wilhelm Alfred Rentner Wittwe Elise Emilie geb. Stoll & Miterben
rayé 1932

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 1112
voir ci-dessus

(Propriétaire à partir de l’exercice de1949), compte 6441
Glasser Emile, aubergiste sa veuve née Dentinger à Illkirch Graffenstaden pour ½ et copropriétaires

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 346 Quartier des Suabes p. 487

20
pr. Erhard, Marguerite Salomé, séparée – Jard. Kraut.
loc. Erhard, Jean George
loc. Friederic, François Antoine – Cordonnier
loc. Deglerin, Salomé, veuve – Manante
loc. Guttir, Michel – Manant
loc. Husart, Antoine – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kolbengasse (Seite 82)

(Haus Nr.) 1
Kiffel, Schlosser. 0
Reichenbacher, Tagner. 1
Götz, Steinhauer. 1
Spitzmüller, Zimmerm. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1473)

Rue de la Massue n° 1 (1889-1963)

La maison appartient à Guillaume Schnell puis à sa veuve qui habite Nancy. Suite aux recommandations de la Commission contre les logements insalubres, un échange de courrier entre la Ville et le Ministère montre que les conventions internationales ne permettent pas de contraindre un ressortissant étranger à faire exécuter des travaux.
Alfred Schauer établit en 1933 une menuiserie mécanique dans un atelier au rez-de-chaussée. Un rapport de 1961 constate que le bâtiment est vétuste. La Ville l’achète en 1962, le fait démolir l’année suivante. Elle loue ensuite le terrain à l’exploitant du garage voisin (17, rue du Jeu-de-Paume).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie le sieur Schnell, domicilié 2 rue du Brochet, de faire ravaler la façade du 1 rue de la Massue
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Dossier classé, mars 1897
  • 1898 – La Police du Bâtiment notifie Guillaume Schnell de Nancy et le principal locataire Emanuel Bertsch, domicilié 2 rue du Brochet, de faire ravaler la façade du 1 rue de la Massue
  • 1905 – Les travaux ordonnés par la Commission contre les logements insalubres sont réalisés
    1908 – Compte rendu de la Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, veuve Schnell à Nancy, rue de Metz – Courrier du gestionnaire de biens Stiegelmann (1 rue du Bouclier) qui expose que les travaux sont à la charge du locataire principal
    1909 – Le Conseil municipal a ordonné une action judiciaire au sujet des pièces du deuxième étage interdites à l’habitation à moins d’en modifier la hauteur – Novembre, les pièces ne sont plus habitées
    1910 – Courrier du Maire au Ministère de la Justice et du culte au sujet de maisons qui appartiennent à des ressortissants français et dans lesquelles la Commission contre les logements insalubres a ordonné des travaux (brouillon et dactylographie) – Réponse du Ministère
    1910 – Nouveau compte rendu de la Commission
    1910 (novembre) – Lettre du Maire au propriétaire : travaux à réaliser
    1911 – Nouveau compte rendu de la Commission – Les travaux ont été confiés à un entrepreneur
    1913 – Nouveau compte rendu de la Commission
    1916 – Travaux à réaliser dans une propriété du Bureau des séquestres – Travaux terminés
  • 1933 – Alfred Schauer demande l’autorisation d’installer une menuiserie mécanique dans un atelier au rez-de-chaussée – L’inspection du travail n’a pas d’objection mais l’établissement est soumis à une déclaration à la Préfecture – Permis d’installer des machines actionnées par moteur électrique dans son atelier de menuiserie situé au N° 1 de la rue de la Massue – Fiches descriptives des machines (société Guilliet à Auxerre) – Plan de l’atelier – Août 1934, les machines ont été installées – Arrêté préfectoral
  • 1956 – Le locataire Henri Tosi, invalide, se plaint que son logement n’est pas assez confortable – Le rapport qualifie le logement de taudis mais établit que les locataires sont responsables de surveiller la tuyauterie et de la protéger du gel
  • 1961 – Lettre de l’adjoint (Division I) à la Division V concernant l’arrêté de péril qui frappe les n° 2 et 6 rue du Brochet. Le même courrier signale que les bâtiments 1 et 3 rue de la Massue, 4 rue du Brochet « sont également dans un état très vétuste et devront être acquis en vue de l’assainissement de tout le secteur »
  • Rapport. Conc. : Immeuble 1, rue de la Massue à Strasbourg
    Je soussigné, Jean- Claude Erb, adjoint technique au Service de la Police du Bâtiment, ai été commis d’inspecter l’immeuble 1, rue de la Massue dont l’état a été signalé dangereux.
    L’immeuble comprend :
    – un rez-de-chaussée, en contrebas de la voie publique d’environ 50 cm
    – un étage habité
    – un comble habité.
    Le rez-de-chaussée est inhabité et abrite des dépendances et le W.C. de l’immeuble.
    Le 1er étage comporte un logement de une pièce et cuisine occupé par la Famille Alfred Geyer, 2 personnes et 2 enfants, et un logement de 2 pièces et cuisine occupé par le ménage Ernest Rollins et 14 chats.
    Sous les combles est aménagé un logement de 2 pièces et cuisine occupé par la famille Joseph Bierot, 2 personnes et 2 enfants.
    L’immeuble est raccordé à l’égout.
    Le gros-œuvre est constitué au rez-de-chaussée par des murs en maçonnerie de briques. Les murs et cloisons de l’étage sont en pans de bois. La couverture est en tuiles plates à simple recouvrement.
    L’immeuble se trouve dans un état de délabrement total, le gros-œuvre est vétuste en tous points. La hauteur des pièces d’habitation est d’environ 2,20 m. Les logements sont de véritables taudis manquant d’air et de lumière. La façade arrière forme limite avec la propriété voisine (garage Crisanti). Les tuiles de la toiture menacent de s’abattre dans la cour de cette propriété. Les cheminées maçonnées en briques ancien format, posées de champ, sont dans un état de stabilité très précaire.
    Dans son état actuel cette construction est à considérer comme insalubre et impropre à l’habitation.
    La vétusté de la toiture constitue un danger pour la sécurité publique.
    Établi à Strasbourg, le 24-1-1962 (signé) Erb, Adj. tech. assermenté
  • 1962 – La Ville est propriétaire de l’immeuble depuis le 1 octobre 1962. Il lui a été vendu par Amélie Glasser née Dentinger et Marie Glasser née Spenlé. Il est contigu au 2 rue du Brochet que la Ville vient aussi d’acheter
  • Arrêté municipal portant interdiction d’habiter l’immeuble municipal 1 rue de la Massue – Acquits par les locataires : Emilie Kartner, Ernest Rolling, M. Bodin
    Le bâtiment est démoli depuis octobre 1963. La Ville loue le terrain au Garage Grisanti (17, rue du Jeu-de-Paume)

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants de maisons sur le quai, la maison appartient dans les années 1620 à Jean Philippe Schatz puis à Jean Strohecker. Martin Kœnig la vend à Jean Schatz en 1613.
Boucher à Westhoffen, Martin Kœnig épouse en 1591 Cléophée Barth, veuve de Vincent Degen receveur à Saint-Jean de Dorlisheim.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17-v n° 27) 1591. den 5. octob. sind Ehelich eingesegnet worden Martin König ein Metzger wonhafft zu Westhofen vnd fr. Cleophe Bartin weÿland Vincentz degen selig gewesenen Schaffners Zu S Johann beÿ Dorlißheim hinderlaßene widwe (i 20)

Originaire de Pfullendorf près de Sigmaringen, Vincent Degen épouse en 1590 Cléophée Barth, fille de l’employé à la Douane Jean Barth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13, n° 9) 1590. den 9. Junÿ sind Ehelich eingesegnet worden, Vincentius Degen von Pfullendorff, des wolgebornen Herrn Peter Freÿherrn Zu Mersburgk in Befort Secretarius, vnd Jungfr. Cleoue Bartin, Hans Barten des haußherrn im Zollkeller Eheliche tochter (i 15)

Originaire de Molsheim, Martin Kœnig achète le droit de bourgeoisie en 1593.

1593, Livre de bourgeoisie, p. 578

Marthenn Königh vonn Moltzheim der Metzgerr Khaufft mit beÿstanndt Hannß Barttenn Im Khauffhauß seines Schwähers daß burgerrecht, vnndt will Zur Blummenn Actum 20.t Octob. Aô 93.

Martin Kœnig vend à l’assesseur des Treize Jean Schatz une maison et un petit jardin derrière le Jardin de l’Oiseleur (Voglersgarten) à l’arrière d’une propriété qu’il se réserve.

1613 (xx. Martÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 186
(P. fol. 179.) Erschienen Martin Khönig der Metziger burger Zu Straßburg Herr Friderich Rühell vnd herr Johann Moockh burgere Zu Straßburg (verkaufft)
dem Ehrenvesten Ehr vnd weißen herrn hannß Schatzenn dreÿ Zeheners der St. St. So Auch Zuegegen
hauß, hoffestatt, höfflin vnndt Scheür sampt einem kleinen Gärtlin gegen vber nebent des v.kheüffers scheüren Inn der vorstatt Straßb: Inn Crutenauw hinder dem vogler Gärtlin gelegen einsit nebent hannß Schmutzen Andersit neben Dietherich Conde dem gartenmann, hinden vff den v.kheuffer selbst stoßend Dauon gend 4 ß d bodenzinß den Johanniter herren Zum grünen wördt, Item zween guldin gelts Ablößig mit xL guldin Straßburg werung vff Johannis Baptistæ herrn hannß Adolff Grienwaldt, Item xviij ß d gelts lößig mit xviij lb vff Laurentÿ der schuolen alhie, So dann 8 ß d gelts widerlößig mit viij lb d vff den ersten tag Januarÿ herrn Geörg Obrechts beeder rechten Doctoris s. erben, Sunst ledig vnd eÿgen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerden so der Kheüffer vber sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 116 pfund
Nota Abraham wuchers selig. witwe vnd erben fordern Zwar vff dißer behaußung noch ix lb d darumb über der V.khüffer Ine Kheüffern schadloß zuhalten versproch.

Le drapier Jean Schatz épouse en 1568 Sabine, fille de Gaspard Bischoff
Mariage, cathédrale (luth. p. 181)
1568. Sontag den 17. Octob. Hannß Schatz Tuchman, Jungfrau Sabina, Caspar Bischoffs dochter. dise beide sind einges. Zinstag deb 2. Noveùb. (i 93)

Originaire de Francfort-sur-le-Main, Jean Strohecker épouse en 1587 Marie, fille du coutelier Nicolas Bosey.
Mariage, cathédrale (luth. p. 131)
1587. Dominca Cantate. 14. May. Johann Strohecker von franckfurt am Mayn, vnd Maria Niclauß Bösey des Meßerschmidts tochter (i 69)

Il devient bourgeois par sa femme quelques mois plus tard.
1587, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 583
Johan Strohecker von Franckfurt am Meÿn, der Handelßmann, Hat das Burgerrecht empfangen von Maria, Niclaus Bößeÿ des Meßerschmidts dochter, vnd will Zu den Schmiden dienen. Act. den 23.t Augusti Anno & 87.

Le marchand Jean Strohecker se remarie en 1600 avec Susanne, fille de Jean Schatz
Mariage, cathédrale (luth. p. 68)
1600. Mehr den 27. Januarÿ. Johann Strohecker der handelsmann vnd Jungfrauw Susanna H. Hans schatzen des 15 dochter (i 37)

Assesseur au Grand Sénat, Jean Strohecker l’aîné se remarie en 1629 avec Anne, veuve de Jean Mehner
Mariage, cathédrale (luth. p. 274)
1629. (Dominica 9. Trin. 2. Aug:) H Johann Strohecker der Elter, Alter groser Raths verwandter, Anna Wd H. Hannß Mehner Alten großen Raths v.wandten (i 142)

Fille du coutelier Matthieu Hutter, Anne épouse le brossier Jean Mehner en 1597
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. dom 4. Epiphanias. Hans Menner der Bürstenbinder, Anna Mattheus Hutters des Meßerschmidts nachgelaßene tochter (i 9)

La maison revient à Anne Marguerite Strohecker (voir la convention citée à la vente ci-dessous) qui épouse en 1633 Jean Christophe Küstner

Mariage, cathédrale (luth. p. 323)
1633. doîca Rogationum 26. Maÿ. Hans Christoph Küstner der Jünger der Handelsmann, H. Hans Christoff Küstners Sohn, Vnd J. Anna Margretha H. Johann Strohecker alten grosen Raths Verwanthen e. Tochter, eingesegnet Zinstag 11. Junÿ (i 166)

Devenue propriétaire de la maison suite à un décompte passé en 1636 avec son frère Jean Strohecker, Anne Marguerite Strohecker et son mari marchand Jean Christophe Küstner vendent la maison au jardinier Jean Wolff moyennant 300 livres.

1637 (6. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 763
(Protocollat. fol. 68.) Erschienen herr Johann Christoff Küstner der handelßmann burger Zue Straßburg, vnd Anna Margaretha sein eheliche haußfraw mit beÿstandt herrn Johann Stroheckers auch handelßmanns alhie und herrn hanß Georg Meÿers deß Notarÿ ihres eheleiblichen Bruders und Vetern
haben in gegenwärtigkeit hannß Wolffen deß gartenmans (verkaufft)
Hauß, Hoffstatt und Höfflin, sampt dem Bronnen mit allen andern ihren gebäwen & gelegen in der Statt Str. vnd. deren Vorstat die Krautenaw genannt, under halb der Underst gedeckt gewesenen Brucken nit weit von S. Johanns güessen, einseit neben den Verkäuffern selbsten, anderseit neben hanß helcken dem Schiffman, hinden vff der Verkäuffern garten stoßend, so gantz freÿ, ledig, eÿgen, undt Ihro Verkäufferin von obgedachten ihrem Bruder Johann Strohecker Vermög der den 26. Novembris Anno 1636. durch herrn Johann Conrad Fuchsen den Notm. uffgerichteten und datirten Abrechnung vber geben worden – umb 300 Pfund

Jean Wolff le jeune épouse en 1617 Catherine, fille du boulanger Jean Rinck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 394, n° 1204)
1617. Eodem die [Dominica 5. Epiphaniæ] Hans Wolff der jüngere der Gartenmann Vnd Jungfrau Catharina Hans Rincken d. Becken Tochter (i 408)

La maison revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1639 le batelier Michel Kegel

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 131)
1639. Dominica Jubilate. Michel Kögel der Steürmann Undt burger Allhier undt Jungfraw Elisabetha, Hanns wolffen deß Garttners undt burgers alhier eheleibliche tochter. Copulirt zue St Wilhelm, dienstags d 21. Maÿ. (i 311)

Michel Kegel demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un subside pour se faire soigner. Il est renvoyé à l’aumône Saint-Marc.
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 242-v) Sambstag d. 10. Decembr. – Michael Kegel Um eine Beÿsteir
Michael Kegel Vberzeicht per Wild. Vndthg. Supplication, Bericht d. Er nichts mehr Verdienen kann, Vnd leibß halben sehr vbel g.ditionirt, Bitt Vmb eine Beÿsteir damitt Er sich könne curiren laß.
Erk. Ist mit seinem begehren ane die H. Pfleger Zu St. Marx gewiß. word.

La femme de Michel Kegel fait appel devant les Quinze d’une amende que lui a infligée le conseil des Drapiers pour avoir blanchi des toiles sans en avoir le droit. Comme la demanderesse est une pauve femme chargée de cinq enfants, les Quinze proposent de réduire l’amende et de l’autoriser à honorer ses commandes en lui interdisant à l’avenir d’en accepter de nouvelles.
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
(f° 123) Sambstags den 27. Augusti – Michael Kegels haußfrau Weg. Bleichens
Michael Kegelß deß Schiffmanns haußfrau per Dr. Bitschen dt. Supplication so Verleß. Clagt daß sie von E. E. Zunfftgericht d. Tucher vmb 5. lb mulctirt worden, weilen Sie etliche Stucklin Tuch, vmb lohn gebleicht, Weilen Sie aber in großer armuth begriff. auch vmb den Art. nichts gewußt, alß bitt sie vmb g. absolution der Straff vnd daß Sie allein daß angenohmene Tuch vollend außbleichen möge. Erkand H Frantz vnd H. Faust sollen die Sach bedencken.Weg. Bleichens

(f° 124) Freÿtag den 2. 7.bris – Kegels w. Wegen Bleichens
H. Frantz Vnd H. Faust Laßen per me referiren vf Michel Kagels haußfrauwen ansuchen hierüber fol. 123. hatten sie nicht allein der bleicher Artic. in Mhh. Prot: 1651. fol. 96. Item Prot: 1661. f. 80. hören Vorleß., Sondern auch Martin Micheln, dem Zunfftmeister beÿ dem Tucher Zunfftgericht gehört, Nun seÿe d. Articull clar, auch beÿ der Supplicantin 80. Stuck tuch groß vnd klein, so sie wid ordnung vmb lohn gebleicht, gefund. worden, weilen Sie aber arm, der Man bresthafft und 5. Kleine Kind. Zuernehren hat, alß vermeinen die Herren Deputirten es were dieselbe wedern an das Zunfftgericht Zuverweiß., vnd wann Sie daselbst demütig abbitt thun wird, solte die dictirte straff vf die helffte od. gar 2 lb remittirt, vnd Ihr darbeÿ die angenohmene tücher vollend auß zubleichen vergonnt, Künfftig aber dergleichen nicht ferner anzunehmen beÿ gelt v. thurnstraff ernstlich vndersagt wd.
Erkandt, würdt allerdings placidirt, Ist eod Suppl. v. dem Zunfft Mr. bescheid angezeigt.

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit du barbier Jean Jacques Widmar

1666 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 532 n° 515
Erschienen Elisabetha, weÿl. Michael Kögels geweßenen Schiff Knechts nunmehr sel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Hannß Theobald Küstners deß barbierers ihres Curatoris
in gegensein H Hannß Jacob Widmars deß Barbierers – schuldig seÿe 50. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, in der Krautenaw im hänffer gäßlin einseit neben H Joachim von Botzheim alten Statt Gerichts Beÿsitzern, anderseit neben Bernhard Helckh dem Schiffmann, hind. uff gemelten H Botzheim stoßend gelegen
dabeÿ geweßen Christmann Meÿer der kärchelzieher alß der Debitricis Kind. Vogt.

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Krafftberger pour lequel agit son tuteur le tondeur de draps Georges Reuter

1667 (7. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 n° 154-v
Erschienen Elisabeth weÿl. Michael Kägels des Schiffknechts nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz H Johann Theobald Küstners des Barbierers ihres Curatoris und Christmann Meÿers des Kerchel Ziehers ihrer Kind. Vogts
in gegensein Georg Reüters des duchscherers alß Vogts hannß Jacob Krafftbergers – schuldig seÿen 25. R.
Unterpfand sein soll, hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäwen & alhie in der Vorstatt Krautenaw, im hänffer gäßlein, einseit neben H. H. Joachim Botzheim alten statt Gerichts beÿsitzer, anderseit neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann hinden uff H Friderich Schötterlin dißer Statt fünff Zeheners Garten stoßend gelegen

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit de Catherine, veuve du marchand Jean Jacques Schneider le vieux

1671 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 350-v
Erschienen Elisabetha weÿl. Michael Kegels deß Schiff Knechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin mit beÿstand hannß Jacobs Von Lampartheim ihres Vogts
in gegensein herrn hannß Jacob Schneiders dreÿers im Vmbgelt alß Curat. Fr. Catharinæ weÿl. herrn hannß Jacob Wildermuths deß Eltern gewesenen handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin – schuldig seÿe 37. lb
Unterpfand sein sollen Hauß, Hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen begriffen zugehördt. und Gerechtigkeit. alhier in der Krautenau, underhalb der underst gedeckhten bruckhen, einseit neben herrn Joachim Von Botzheim auch dreÿern deß Vmbgeld anderseit neben hannß Bernhard Helckhen hinden uff obgemelten Botzheim stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein herrn Joh: Joachim Von Botzheim alten dreÿers deß Vmbgelts alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Act. den 15. Febr. A° 1673

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Storck, ancien assesseur au Grand Sénat

1671 (17. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 685
Erschienen Elisabetha, weÿl. Michael Kögels deß Schiffknechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Martin Kägels deß Schiffknechts ihres Curatoris
in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿe 37 Pfund
Unterpfand sein solle, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhier in der Vorstatt Krautenaw underhalb der underst geweßenen gedeckhten Bruckhen, in der endtenletz genannt, einseit neben H. Joachim Von Botzheim, dreÿern im Umbgelt, anderseit neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann, hinden uff gemelt. Botzheim stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Joachim Von Botzheim alß jetzigen Possesoris hierin gedachter behaußung (quittung) Actum den 23. April. A° 1677

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel, hypothèque la maison au profit de Joachim von Botzheim, son voisin

1672 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 26
Elisabetha, weÿl. Michael Kegels des Schiffknechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Martin Kegels des Schiffknechts ihres Stieffsohns und curatoris
in gegensein herrn Joachim Von Botzheims dreÿers im Vmbgeldt – schuldig seÿe 12. Pfund 10. schilling pfenning
Unterpfand, hauß höfflin hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördt alhier in der Vorstatt Krautenau im Endten Letz, einseit neben herrn Creditori selbsten, anderseit neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann gelegen, welche behaußung Zuvor noch umb 37. lb. weÿl. herrn Hannß Jacob Wildermuths deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin (…) verhafftet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Elisabeth, veuve de Michel Kegel un subside pour prendre les eaux
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 351) Sambstag den 15. Aug. 1674. – Elisabetha, Michael Kögels Wittib
Elisabetha, weÿl. Michael Kögels, geweßenen Schiffmanns vnd burgers allhie Wittib, prod. per D. Bitschen Attestatum Medici, vnd bitt demütig vmb eine Badenstewer. Erkandt, Soll Ihro 3. lbd. auß beeden allmosen gegeben werden.
Herr XV. von Fridolßheim et H Walter

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel, vend la maison à Joachim von Botzheim moyennant 125 livres

1672 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 363-v
(Prot. fol. 32) Elisabetha Weÿl. Michael Kögels geweßenen Schiff knechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Martin Kögels deß Schiffknechts ihres Curatoris
in gegensein H. Joachim Von Botzheim Treÿers im Umbgelt
hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in Vorstatt Krautenaw, underhalb der underst: gedeckhten Bruckhen, einseit neben dem H. Käuffern selbsten anderseit neben Hannß Bernhardt Heilckh hinden auch vff den Käuffern stoßend gelegen, welche behaußung umb 37. b 10. ß Fr. Catharinæ Wildermuthin Wittibin und umb 37. lb 10. ß H. Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern Verhafftet (übernohmen) – umb 50. lb

Joachim von Botzheim, péager au pont du Rhin, et sa femme Marie Madeleine vendent la maison au fournier Laurent Rothhan et à sa femme Barbe Gori moyennant 250 livres

1677 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 324-v
herr Joachim Von Botzheim Zoller am Rheÿn und Fr. Maria Magdalena sein Eheweib
in gegensein Lorentz Rothhann deß haußfeurers und Barbarä beÿder Eheleuth
hauß hoffstatt hoff bronnen /:darzu nachgemelter Kuentz einen freÿen zutritt haben solchen auch Zur helffte erhalten müße:/ mit allen deren Gebäwen begriffen weithen Zugehördten rechten und gerechtigkeiten sambt dem daran gelegenen Gärtlein, allhier in der Vorstatt Krautenau, underhalb der Underst gedeckhten Bruckhen einseit neben David Küntzen dem ältern Gartnern daselbst anderseit neben hannß Bernhard Helckhen dem Schiffmann, hinden uff Hannß Voltzen Scheur, und andere mehr stoßend gelegen, welchen behaußung annoch umb 100. lb der Samblung Zum thurn Verhafftet – umb 150. lb

Fils de boulanger, le boulanger Laurent Rothhahn épouse en 1657 Barbe Gori, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32, n° 2)
MDCLVII (1657). (W.) Dmcis Quinquages. et Quadrages. 8/15 Februarÿ. Lorentz Rothhahn der Weiß Beck, ein sehr Jung. Menß, Martin Rothhahnen auch geweßenen Weißbecken v. B. alhie nachgel. Sohn, Undt Jungfr. Barbara, David Gori des ältern, Gartten Manns Und B. alhie Eheliche Tocht. Cop. Mont. 16. (i 32)

Le boulanger Laurent Rothhan loue la maison au boulanger Abraham Küffel pour neuf ans. Le bail est résiliié au bout de trois ans.

1688 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 134
Lorentz Rothhan der Weißbeck
in gegensein Abraham Küffels, auch weißbecken ([unterzeichnet] Abraham Kiffel)
entlehnt, ein Gärttlein sambt einem kleinen Schöpff, allhier in d. Krautenau im Schwabenländlein, an einer behaußung dem Verlehner gehörig, einseit neben H. hans Voltzen E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers anderseit neb. H. Joachim von Botzheim E.E. großen Raths alten beÿsitzer geleg. auff Neun jahr lang Von nächstkünfftig Mariæ Verkündigung anzurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemlich dreÿ pfund pfenning
[in margine :] hierinn gemeldter Verlehner und entlehner, haben angezeigt und bekandt, daß Sie vorstehende lehnung guthwillig wid. auffgehebt und cassirt, d. 9. Mart. 1691.

Barbe Gori veuve de Laurent Rothhan et ses enfants vendent la maison à l’orfèvre Daniel Kauffmann

1693 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 285
Barbara gebohrne Gorÿn, weÿl. Lorentz Rothhans gewesenen weißbecken sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Johann Andreæ Mergileti, deß Stattrichters und Schaffners zu d. Reuerinnen Ihres Vogts, Ferner Johann Friderich Huck d. Biersieder Zum Spieß, alß Ehevogt Aureliæ gebohrner Rothhanin welche in d. Kindbett, deßweg. nicht außgehen können, Mehr Barbara, gebohrne Rothhanin, hans Jacob Neüstöckels deß Weißbecken eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, So dann Maria Salome gebohrne Rothhanin, Jacob Jungen deß Weißbecken haußfrau, mit beÿstand deßelben
in gegensein H. Daniel Kauffmanns, deß Silberarbeiters
hauß, hoffstatt, hoff, bronnen, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeiten, sambt dem daran gelegenen Gärttlein, allhier in der Vorstatt Krautenau Underhalb der hechten Brucken, einseit neben einer behaußung und Gartten, so d. H. Kaüffer heut dato von H. Joachim von Botzheim EE Großen Raths alt. beÿsitzer erkaufft, and. seit neb. Johann Bernhard Helcken dem Schiffmann, hind. auff H. hans Voltzen EE Großen Raths alt. beÿsitzer, stoßend geleg., welche behaußung umb 100 lb ablösigen Capitalß dem Corpori der Pensionen verhafftet – geschehen um 150 pfund

L’orfèvre Daniel Kauffmann loue la maison et sa voisine à l’interprète à la porte des Bouchers, Jean Georges Kuntz, en se réservant différentes localités dont le jardin et son pavillon

1697 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 309-v
Erschienen H. Daniel Kauffmann der Silberarbeiter
Hat in gegensein H. Johann Georg Kuntzen dollmetscher am Metzgerthor
entlehnt, Von seinen allhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß Zweÿ neben einander gelegenen Haüßern, das größte so ein Eck macht gegen dem Stirren hoff über, nichts davon außgenommen, alß den dabeÿ befindlichen Gartten wie auch d. Sommerhauß und die beschloßene nebens Cammer so sich der H. Verleiher expressé vorbehaltet, auff dreÿ Jahr lang Von Nechst Verschienenen Joh. Bapt: angehend, umb einen Jährlichen zinnß Nemblich 15 pfund

André Kauffmann passe un accord avec son voisin (parcelle Blondel X 225) pour rectifier les limites de leur terrain. Il s’engage à ne faire de son côté aucune plantation qui ferait de l’ombre dans le jardin Weinsticher. Le mur en lattes ne devra jamais dépasser la hauteur de cinq pieds et demi.

1701 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 576-v
Hr. Andreas Kaufmann alter Dreÿer deß umgelds einßen,
u. anderen theils Joh: Weinsticher blumengärtner
haben angezeigt u. bekant, demnach ihre zween ahn einander liegende gärthen in der Krautenau beÿ dem so genanten narrenbrunnen, Vorderisten mit einer Krummen Dielenwand unterschieden geweßen, alß hätten Sie sich solchem übel stand zu begegnen folgender maßen mit einander guthwillig Verglichen, Nemlichen u. Zuem ersten, so habe Er, Hr. Kaufmann, mit einwilligung sein, Weinstichers, eine grade dielenwand auf seinen Kosten, u. alßo gesetzt, daß sein, H. Kaufmanns, garthen ad 106 schue grunds u. boden Von Weinstichers seinem garthen Zugefallen, auch seÿen die pfosten auf sein, Weinstichers seithen hingegen u. zuem zweÿthen so habe Er, Hr. Kaufmann versprochen und eingegangen, daß diejenige rebheld so auf dießer seithen seines garthens gestanden, aber bereits weg getan ist, noch eine andere, in ewigkeit nimmer mehr dahin gesetzt auch keine hohe baüm auf sechs schue weith von der dielenwand oder sonsten im geringsten etwas gepflantzet, oder gebauen werde, wordurch sein, Weinstichers garthen, luft, sonn, oder der prospect benommen würde, Drittens so soll die jetzige dielen wand in der höhe wie sie anjetzo ist, nemlichen fünf u. ein halben schue, gelaßen u. nimmer mehr höher geführet werd. auch dergestalt gemein seÿn, daß jeder seiner seiths espaliers zu setzen + (+ latten oder sonst was daran zu naglen) befugt, aber auch obligirt seÿn solle, selbige zuer helfte zu erhalten doch soll ihm Hn Kaufmann, ahn denenjenigen unkosten so die nunmahlige dielen wand gekostet, nichts Von Weinstichern beÿgetragen werd.
Paulo post ist Verglichen, daß Weinsticher erlaubt seÿn solle, alles auf seiner seithen der Dielenwald zu setzen oder zu pflantzen, doch daß nichts auf Hn. Kaufmanns seith hencken, oder der dachtrauf auf sein seith fallen solle

Daniel Kauffmann achète quelques années plus tard (1703) la maison qui donne sur le quai (actuelle 68, rue de Zurich). Le grand jardin à l’arrière formera une seule propriété avec ces deux maisons (voir le jardin Kolb). Une dizaine d’années plus tard, la maison est détachée de la propriété. Les maisons qui donnent sur la ruelle, alors appelée rue de la Massue, sont détachées du jardin en 1793. Elles ne comprennent pas de jardin, contrairement au début du siècle.

Inventaire après le décès d’un locataire, le manant et foulon Jacques Münch, dressé dans la maison Erhard rue de la Massue. L’actif de la succession s’élève à 82 livres, le passif à 38 livres.

1771 (11.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1457) n° 67
Inventarium über Weiland Jacob Münch des gewesenen Waschers und Schirmers alhier zu Straßburg Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1771 – nach seinem Sonntag den 24.ten nechst verfloßenen Monaths Novembris aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeiltichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen sowohl Fraun Magdalenæ Victoriæ gebohrner Dubois der hinterbliebenen Wittib als auch der beeden, gleich nach dem Eingang benamster Zweÿer Kinder Vögte, inventiret (…) So gewesen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H Jacob Bernhard des Leinenwebers und burgers alhier ihr der Wittib hierzu erbettenen beÿsitzers im H. Johann Wilhelm Berga, Edelgedachten Kleinen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als hierzu insonderheit abgedordneten H Deputati auf Mittwoch den 11. Decembris 1771
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben hinterlaßen 1. Margaretham Münch, so 9 ½ Jahr alt welche derselbe in erster Ehe mit Frn. Margaretha gebohrner Saurin ehelich erzeuget, deren geordneter Vogt Herr Johann Peter Werner der Traiteur und burger alhier, sp deù Geschäfft beÿgewohnt
2. Jacob Münch, so erst vor 6 Monaten an diese Welt geboren und mit der Wittib ehelich erzeugt worden, deßen geschworner Vogt Johann Michael Lentz, der tagner und Schirmer alhier, welcher auch der Inventur Zugegen gewesen. Beede sein des Verstorbenen in erst und Zweÿter Ege ehelich erzeugte Kinder und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Erben

Bericht. Gegenwärtige Verlaßenschafft betreffend. Es seÿe zwar des Verstorbenen ersterer Ehefrauen Verlaßenschaft inventiret und angeschlagen, das darüber aufgerichtete Inventarium aber weder unterschrieben noch an gehörigen Stellen producirt worden, wobeÿ es jedoch um Verhütung aller Weitläuffigkeiten sein verbleiben, folglich des noch lebenden Kinds und seiner Verstorbenen beeden Geschwisterden demeselben auch anfgefallen mütterlich Guth nach berührten Inventario ersucht und vergütet werden solle (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Kolben Gäßlein im Schwaben ländlein gelegen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus der Verlaßenschaft zu bezahlend, Item Mstr Erhard dem Gärtner ane Haußzinns vor ein viertel Jahr bis Weÿhenachten 5 lb 10
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Zwischen beeden geweßten Eheleuthen den 25. Februarÿ 1769. nun weÿland H. Notario Herrenberger auffgerichteten Eheberedung
Sa. Hausraths 59, Sa. Silbers 2 lb, Sa. baarschafft 13 lb, ß& Schulden 6 lb, Summa summarum 82 lb – Schulden 38 lb, Nach deren Abzug 43 lb
Copia der Eheberedung – Entzwischen dem Ehrengeachten Jacob Münch, Wascher und Schirmern zu Straßburg, Wittiber, Hochzeiterrn ane Einem, So dann der Ehr und tugendreichen Jungfrauen Magdalenä Victoriä Dubois, Weÿland H. Ludwig Dubois geweßenen Königl. Employirten hinterlaßener tochter, so vollständiger Jahren, Hochzeiterin aù andern theil – I Straßburg den 25. Februarÿ 1769, J. Herrenberger Notarius publicus
(Verkauf Register, unterzeichnet Zimmer)

L’horticulteur Jean Georges Erhard et Anne Marie Schwing vendent les deux maisons au cordier Georges Henri Reiber. La rente d’une livre strasbourgeoise ou quatre livres tournois est toujours assise sur la maison. La vente est assortie de conventions sur les eaux qui tombent de la gouttière, les arbres et la clôture en lattes. Les acheteurs pourront se servir du puits qui se trouve dans le jardin du vendeur, l’entretien étant à charge commune.

1793 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 891 – (Dinckel) acp 19 f° 50 du 6.9.
bu. Johann Georg Erhard sohn der kunstgärtner und Anna Maria geb. Schwingin beiständlich bu. Johann Zocher des kunstgärtners und Johann Carl Seÿler des ballmeisters
in gegensein bu. Georg Heinrich Reiber des seilers
zweÿ nebeneinander in der vorstatt Krautenau im sogenannten Kolbengäßlein ohnweit des Schwabenländlein gelegene häußlein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen mit N° 20 & 21 bezeichnet, einseit neben dem bu. Krieg der zimmermann anderseit ist ein eck am allmend, hinten auff des verkäufers garten
gibt man von obig verkauffter behausung und hinten davon stosenden garten der gemeinde hiesiger statt 4 livres ane bodenzinß und der ehemaligen commenthureÿ St Johann zum grünen wörth nun mehro der nation 16 sols ewigen zinß – als ein theils ererbtes guth theils von den miterben vermög eines den 13. vorigen jahrs in hiesigen Cantzleÿ Contract stub enregistrirten cessions überlassen
wobeÿ ausdrucklich abgeredet, daß der verkäufer und seinen nachkommen zu keinen zeiten dem käufer die helle, tag, lufft und licht, weder mit gebäuden noch hochstämmigen bäumen und reeben, benehmen solle noch könne, ferner macht sich der verkäufer anheischig des käufers in ihr verkäuffers garten [raturé] gehend dachnach oder waßerfall zu ewigen zeiten zu unterhalten auf ihren kösten und das waßer davon aufzunehmen, dahingegen verpflichtet sich der käufer zu allen zeiten des verkäufers reeben und pfirsichbäumen ane sein erkaufften beÿ der häußern zu leiden, mit dem bedingnus das die verkäufer und ihren erben die latten und deren befestigung auf einer latten breite von 3 zoll von denen häußern auf ihren kösten zu unterhalten gehalten seÿn sollen, die befestigung der latten oder des geländers aber ist der käufer und deßen erben pflichtig stets an seinen häußern zu dulden, endlich soll der in des verkäufers garten stehender bronnen immerhin gemeinschafftlich benutzt auch also unterhalten werden – um 2000 livres
(enregistrement – faubourg St Guillaume Rue Kolb N° 21 et 22)

Fils de sellier Georges Henri Reiber épouse en 1790 Susanne Salomé Glock, fille de sacristain : contrat de mariage, célébration

1790 (10.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 345
Eheberedung – persönlich erschienen H. Georg Heinrich Räiber lediger Seiler Meister, Meister Johann Samuel Räiber des Seilers und brs. allhier mit fraun Maria Salome gebohrner Köhlerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation solchen seines Vaters ane einem,
Und Jungfer Susanna Salome Glockin herrn Christian Glock des Sigristen Zum Alten St. Peter und brs. allhier mit weiland Fraun Susanna Salome gebohrner Schmidtin erzeugte Tochter so großjährigen Alters als braut unter Autorisation erstbenannten ihres Vaters am andern theil
Straßburg Montags den 10. Maÿ 1790 [unterzeichnet] Georg Heinrich Raiber als Hochzeiter, Susanna Saloma Glockin als Hochzeiterin, Samuel Räiber als Vatter, Joh: Christian Glock als Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 5-v, n° 4)
Im Jahr 1790, Montags den 28. Junii nach Mittags um dreÿ Uhr wurden, nach Zweÿmal beÿ uns und in der Prediger Kirchen geschehener Proclamation, ehelich eingesegnet Georg Heinrich Reiber, lediger Seilermeister und burger allhier Johann Samuel Reiber, Seiler meisters und burgers allhier mit frau Maria Salome gebohrner Köhlerin ehelich erzeugter sohn, 25. Jahr alt, und Jgfr. Susanna Salome Glockin, Christian Glock, bürstenbinders, Siegristen beÿm alten St. Peter und burgers allhier mit weÿl. Frau Susanna Salome gebohrner Schmidtin ehelich erzeugte Tochter, 30 Jahr alt (…) [unterzeichnet] Georg Heinrich Räüber als Hochzeiter Susanna Saloma Glockh als braud (i 45)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 78-v) Im jahr Christi 1790, Dom. III. post Trinitatis (i 68)

Georges Henri Reiber vend les deux maisons au laitier Paul Spehner moyennant 18 000 livres tournois

1795 (10 prai. 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Not. Dinckel n° 580
b. Georg Heinrich Reiber Seiler
in gegensein b. Paul Spenner hiesigen Melckers
zweÿ nebeneinander allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau im sogenannten Kolbengäßlen ohnweit dem Schwabenländlein oder so genanten Entenletz gelegenen häuslein und hoffstatt mit allen der übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben b. Krieg anderseit ist ein Eck am Allmend hinten auf den Erhartischen Garten stoßend, mit N° 20 & 21 bezeichnet, von obigen behausungen gibt mann laut der in dem mit Joh: Georg Erhart Kunstgärtner dahier von denen er Räuber obig zweÿ häuslein erkauft den 4. sept. 1793 in der ehemaligen Contractstrub errichteten Kaufcontract gemäs der hiesigen Gemein jährlich ein Livre in der ehemaligen Commenthureÿ St Johann zum grünen Wörth nunmehro der Nation 4 sols ane jährlichen ewigen zinnses
wobeÿ zu bemercken, daß der in Erhartischem Garten stehende bronnen von ihme Spener immerhin gemeinschafftlich benutzet und unterhalten werden sollen und kan vorallegirten Kaufcontract gemäß ihme Spener zu keiner zeit die helle, tag, lufft und licht werden mit Gebäuden noch hochstämmige bäumen und reeben durch Erhartische Eigenthumsinhabern benommen werden – um 18.000 Livres
Enregistrement, acp 34 F° 17 du 19 prai. 3

Originaire d’Altorf, Paul Spehner épouse en 1770 Marguerite Umecker, originaire de Schillersdorf veuve nouvellement convertie de Georges Brunck.
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 256)
Hodie 19 Aprilis anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti Paulus Spener ex altdorff huius diœcesis oriundus, defunctorum coniugum Sebastiani Spener pistoris olim et civis dicti loci, et Mariæ Egermann filius minorennis, prius per Simestre in nostra parochia commoratus actu a trimestri ultimo in parochia St. Petrum Juniorem huius Urbis Commorans et Margaretha Umecker neo-conversa ex Schillisdorff oriunda defuncti Georgÿ Brunck tutelaris huiatis vidua superstes actu in nostra parochia commorans. Præsentes (…) Joannes Hummer ex altdorff sororius sponsi (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 131)

Le laitier Paul Spehner meurt en 1812 en délaissant trois filles. La maison estimée à un capital de 6 500 francs représente la plus grande partie de sa fortune.

1812 (25.5.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5626
Inventaire de la succession de Paul Spehner laitier décédé le 16 mars 1812 – à la requête de 1. Marguerite Ohmecker la veuve, 2. Marguerite Spehner femme de Joseph Weise, 3. Anne Marie Spehner femme de Mathias Paul Weber batelier, 4. Thérèse Spehner femme de Jean Hamm [sic] compagnon maçon, mariés sous l’empire de la coutume de Strasbourg
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue dite Kolbengasse n° 20 quartier des souabes
propres, garde robe 45 fr
communauté, mobilier dans une chambre au rez de chaussée, dans la cuisine 135 fr
immeuble une maisonnette avec cour et dépendances sise à Strasbourg rue de la massue marquée n° 21, d’un côté le Sr Bernhard potier de terre d’autre un coin aboutissant par derrière sur le Sr Erhart – acquis à la Chambre des Contrats par devant Me Dinckel le 10 prairial 3, Cette maison était grevée d’une rente foncière de 2 lit envers la ville de Strasbourg mais la veuve dit qu’elle a été rachetée durant le mariage, rente foncière de 80 c envers la commanderie St Jean mais elle a été rachetée suivant quittance délivrée par Daudet le 26 ventose 9 – occupée par la veuve et une partie des héritiers 325 fr de revenu en capital 6500 francs
total de la communauté 6635 fr, passif 655 fr, balance faite 5979 francs
Enregistrement, acp 119 F° 165 du 26.5.

Décès, Strasbourg (n° 492)
Le 3 mars 1813, Paul Spehner agé de 67 ans né à Altorff (Bas-Rhin), Nourrisseur, Epoux de Marguerite Ohmecker, domicilié et mort dans la maison située Rüe de la Massüe N° 20 le 2 du présent mois à Cinq heures du soir, fils de feu Sébastien Spehner, boulanger et de feue N.N. (i 4)

Décès, Strasbourg (n° 1726)
Le 12 décembre 1818, Anne Marguerite Ohmecker agée de 72 ans née à Bouxwiller (Bas Rhin) veuve en secondes noces de Paul Spehner, tisserand, morte le 11 du courant à neuf heures du soir dans la maison située 20 rue de la Massue, fe feu N Ohmecker et de feue N.N. (Asthme) (i 48)

La veuve et les héritiers de Paul Spehner cèdent les deux maisons à leur fille et cohéritière Marguerite Spehnert femme du vacher Joseph Weiss

1812 (25.5.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5627
Vente par licitation – 1. Marguerite Ohmecker veuve de Paul Spehner laitier comme commune en biens propriétaire pour un tiers, 2. Anne Marie Spehnert femme de Mathias Paul Weber, 3. Thérèse Spehnert femme de Jean Heng compagnon maçon ensemble pour un tiers
à Marguerite Spehnert femme de Joseph Weiss vacher cohéritière pour le dernier tiers
une maisonnette avec ses dépendances sise à Strasbourg rue dite de la Massue près de l’hôpital militaire marquée des n° 20 et 21, d’un côté le Sr Bernhard potier de terre de l’autre un coin aboutissant par derrière sur le Sr Erhart fleuriste – sur le pied de 6500 fr la totalité, moyennant 4333 francs
Enregistrement, acp 119 F° 164-v du 26.5.

Marguerite Spehner épouse en 1804 le cultivateur Joseph Weiss originaire de Truchtersheim
Mariage, Strasbourg (n° 214)
Du 19° jour du mois de Floréal, l’an XII de la République française, Acte de mariage de Joseph Weiss, agé de 35 ans, Cultivateur né à Truchtersheim le 18 Février 1769 y domicilié, fils légitime de feu Jacques Weiss, Cultivateur audit lieu, & d’Anne Wack sa mère ci présente, Et de Marie Marguerite Spenner, agée de 30 ans, née en cette ville le 17 Juillet 1773 y domiciliée fille légitime de Paul Spenner, laitier, et de Marguerite Humeyer ses père et mère présents à cet acte (signé) Joseph weiß, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 110)

L’acquéreuse cède pour 2 950 francs la maison n° 20 (futur n° 1) à son beau frère batelier Mathias Paulweber et à sa sœur Marie Anne Spehnert. L’acte est assorti de conventions : la venderesse pourra se servir du puits qui se trouve dans la maison vendue, en contrepartie les acquéreurs pourront utiliser les latrines de la maison réservée.

1812 (12.6.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5667
Marguerite Spehnert femme de Joseph Weiss vacher
à Mathias Paul Weber batelier et Marie Anne Spehnert
une petite maison avec ses dépendances sise à Strasbourg rue dite de la Massue près de l’hôpital militaire marquée du n° 20, d’un côté Sr Bernhard potier de terre, de l’autre la venderesse, derrière le Sr Erhart fleuriste – acquis par acte Me Knobloch le 25 mai dernier
sous les conditions suivantes, 1. le mur de séparation qui existe entre la maison vendue et celle de la venderesse sera mitoyen entre les parties par conséquent entretenu a frais communs,
2. dans ce mur il existe en ce moment une porte de communication entre ces maisons, cette porte sera supprimée et murée aux frais et dépens des acquéreurs,
3. la venderesse pourra puiser les eaux nécessaires a son usage et a celui de sa famille dans le puits qui se trouve dans la maison vendue et par contre les acquéreurs et ceux qui demeureront dans leur maison pourront se servir des latrines qui se trouvent dans la maison de la venderesse attenant à la maison vendue et marquée n° 21. Cette concession ne devra jamais etre regardée comme une servitude et il sera loisible aux parties de l’annuler quand elles le jugeront a propos – moyennant 2950 francs
Enregistrement, acp 119 F° 191-v du 13.6.

Fils de serrurier, le batelier Mathias Paulweber épouse Anne Marie Spehner en 1803
1803 (27 brum. 12), Strasbourg 2 (20), Not. Knobloch n° 1932
Eheberedung – der burger Mathias Paulweber Schiffknecht, Heinrich Paulweber des Schloßers mit Francisca geb. Krantz ehelich erzeugter Sohn
Anna Maria Spehner die ledige Mehrjährige, Paul Spehner des Melckers allhier mit Margaretha Ohmecker ehelich erzeugte tochter
Enregistrement, acp 89 F° 102-v du 30 brum. 12

Mathias Paulweber et Marie Anne Spehner hypothèquent la maison au profit du négociant Charles Kayser

1843 (1.2.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 222
Obligation – le S. Mathias Paul Weber, garçon batelier et De Anne Marie Spehner sa femme demeurant ensemble près de l’hôpital militaire, rue de la massue N° 20
devoir 1° à Mad. Marie Madeleine Stromeyer veuve de M. Jacques Kayser commis négociant, 2° à Madlle Marguerite Julie Kayser majeure, 3° et à M. Charles Kayser aussi majeur commis négociant, la somme de 1500 francs
hypothèque, Une petite maison avec droits et dépendances située à Strasbourg au quartier des Souabes, près de l’hopital militaire, rue de la massue N° 20 tenant d’un côté au S. Hetzel, de l’autre au Sr Schnell gendre de Bernhard devant à la rue de la massue et derrière au chantier de M. Perrin, entrepreneur, précédemment le jardin du Sr Ehrhardt fleuriste. Ils déclarent que cette maison est leur propriété incommutable et qu’elle l’est devenue au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de De Marguerite Spehnert sœur de la codébitrice et femme du S. Joseph Weiss vacher de Strasbourg aux termes d’un Contrat de vente passé devant Me Knobloch le 12 juin 1812 (…). La maison avait appartenu à la femme Weiss en sa qualité d’héritière pour un tiers de feu le Sr Paul Spehner son père laitier de Strasbourg et par l’adjudication ou l’abandonnement que les copartageans lui ont fait tant de Cette maison que d’une autre contigue aux termes d’un acte de licitation dressé par Me Knobloch le 25. mai 1812.

Les enfants et héritiers de Mathias Paulweber et de Marie Anne Spehner vendent la maison au cordier Louis Freysz moyennant 2 200 francs

1855 (12.4.), Roessel A.
Sont comparus 1° Madame Marie Thérèse Paulweber veuve de Daniel Müller vivant Menuisier à Strasbourg où elle demeure, 2° Dame Marie Elisabeth Paulweber épouse duement assistée de son Mari le sieur Charles Kuchlé batelier ci présent demeurant ensemble à Strasbourg, 3° dame Marie Victoire Paulweber, épouse du sieur Joseph Baechlé Journalier ci présent pour l’autorisation de sa femme demeurant aussi à Strasbourg 4. et le sieur Jean Chrétien Paulweber, Cordonnier et Thérèse Histi conjoints, la femme de son mari dument assistée et autorisée demeurant également à Strasbourg, lesquels propriétaires par indivis de l’immeuble ci après désigné ont déclaré (vendre)
à Monsieur Louis Freysz, cordier demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
une petite Maison avec droits et dépendances située à Strasbourg au quartier des Souabes près de l’hôpital militaire Rue de la Massue N° 20, tenant d’un côté au sieur Hetzel de l’autre le Sieur Schnell devant la rue de la Massue et derrière le Chantier de Monsieur Perrin. Est compris dans la présente vente quatre poêles avec tuyaux deux pots économiques avec une burette (…) Les vendeurs sont devenus propriétaires de cette maison pour leur être échue par parts et portions égales dans la succession de leurs père et mère Mathias Paulweber garçon batelier et Anne Marie Spehner vivant conjoints à Strasbourg dont les dames Küchlé, Muller et Baechlé et le sieur Paulweber sont seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart, ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété dressé par ledit M° Roessel en date du dit jour de l’acte (…). Les époux Paulweber l’ont acquis de dame Marguerite Sphener épouse du sieur Joseph Weiss vacher à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 12 juin 1812. Cette vente eut lieu moyennant le prix de 1950 francs (…) La femme Weiss est elle-même devenue propriétaire de cette maison pour avoir recueilli un tiers dans la succession de feu le sieur Paul Spehner son père, vivant laitier à Strasbourg et pour avoir acquis les deux tiers restans de ses cohéritiers aux termes d’un acte de licitation dressé par M° Knobloch le 25 avril 1812 (…).Le sieur Sphener avait lui-même acquis la même maison du sieur Georges Henri Reiber cordier à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 10 prairial en III, et le sieur Reiber l’avait lui même acquise du sieur Jean Georges Ehrhardt Jardinier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 4 septembre 1793 – Cette vente a été faite pour et moyennant le prix et la somme de 2200 francs
acp 439 (3 Q 30 154) f° 7-v du 14.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 604 (2259) n° 39 du 16 avril 1845

Fils de cordier, Louis Freysz épouse en 1845 Marguerite Mosler, native d’Altenstadt près de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 2)
Du 2° jour du mois de janvier 1845, Acte de mariage de Louis Freysz, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 janvier 1817 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordier, trompette au premier escadron du train des parcs d’artillerie en congé provisoire de libération, fils de feu Jean Louis Freysz, Cordier décédé en cette ville le 23 mai 1839 et de Catherine Salomé Nagel, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et Marguerite Mosler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 septembre 1821 à Altenstadt (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Mosler, Maçon décédé à Strasbourg le 20. janvier 1838 et de feu Catherine Hübel, décédée à Strasbourg le 17 mars 1843 (signé) L. Freys, Mosler (i 2)

Louis Freys et Marguerite Mosler vendent la maison à Guillaume Schnell dont la femme est propriétaire de la maison voisine à l’angle des rues de la Massue et du Brochet. L’acte mentionne les clauses qui figurent dans celui de 1793. L’acquéreur s’engage à faire son affaire personnelle d’un procès entre le vendeur et Charles Henri Perrin (propriétaire de l’ancien jardin Kolb)

1856 (18. 8.br), Strasbourg 10 (132), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.701
Ont comparu Le Sr Louis Freys, cordier, & D° Marguerite Mosler, sa femme agissant sous son autorisation, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Lesquels (ont vendu)
à M. Guillaume Schnell, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur
Une petite maison avec droits appartenances Dépendances située à Strasbourg au quartier des Souabes près de l’hôpital militairen rue de la Massue n° 20, tenant d’un côté au Sr Hetzel, de l’autre au S Schnell acquéreur, devant la rue de la massue & derrière au chantier de M. Perrin. (…). Le Sr Freysz avait acquis ledit Immeuble 1) de D° Marie Thérèse Paulweber veuve du Sr Daniel Müller, vivant menuisier à Strasbourg, 2) de D° Marie Elisabeth Paulweber épouse du sieur Charles Kuchlé, batelier, 3) de D° Marie Victoire Paulweber, épouse du Sr Joseph Baechlé, journalier, 4) et du Sr Jean Chrétien Paulweber, cordonnier & D° Thérèse Histi sa femme, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel l’aîné, notaire à Strasbourg le 12 avril 1855, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 avril de la même année volume 604 N° 39 & inscrit d’office ledit jour volume 624 N° 225. Le prix de cette acquisition était de 2200 francs (…)
Les Dames Küchlé, Muller & Baechlé & le Sr Paulweber susnommés ont recueilli ledit immeuble dans la succession de leur père et mère Mathias Paulweber, garçon batelier & Anne Marie Spehner, vivant conjoints à Strasbourg dont ils étaient seuls & uniques héritiers chacun de pour un quart, ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété dressé par ledit M° Roessel le 12 avril 1855. Les époux Paulweber père et mère en avaient fait l’acquisition de D° Marguerite Sphener épouse du Sr Joseph Weiss, vacher les deux demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 12 juin 1812. Cette vente eut lieu moyennant le prix de 1950 francs (…). La femme Weiss née Spehner était elle-même devenue propriétaire de ladite maison pour avoir recueilli un tiers dans la succession de Paul Spehner son père vivant laitier à Strasbourg & pour avoir acquis les deux tiers restans de ses cohéritiers aux termes d’un acte de licitation dressé par ledit M° Knobloch le 25 avril 1812 (…). Le sieur Spehner avait lui-même acquis ledit immeuble du Sr Georges Henri Reiber, cordier à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel, alors notaire à Strasbourg, le 10 prairial en III, Et le sieur Reiber l’avait acquis du sieur Jean Georges Ehrhardt, jardinier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant la cidevant chambre des contrats de cette ville le 4 septembre 1793. (…)
Cette vente a été faite & acceptée par l’acquéreur (…) 5) de supporter les servitudes passives (…) notamment la servitude active concédée au Sr Reibler susnommé précédent propriétaire, par ses vendeurs le Sr Ehrhardt & sa femme, en vertu de l’acte du 4 septembre 1793 sus allégué, qu’à aucune époque ces derniers alors propriétaires d’un jardin converti en chantier attenant à la maison vendue & appartenant actuellement à M Perrin, architecte en ville, ou leurs héritiers & descendans ne pourraient enlever à ladite maison la clarté, le jour, l’air & la lumière, soit par des constructions soit par des arbres de haute tige & des vignes, les époux Ehrhardt s’étaient engagés à entretenir à perpétuité à leurs frais, le cheneau ou la gouttière de la maison vendue donnant actuellement sur la propriété de M. Perrin & d’en recevoir les eaux. Par contre le Sr Reiber s’était obligé à tolérer en tous tems les vignes & pêchers attenant à la propriété par lui acquise à condition qie les époux Ehrhardt & ses héritiers entretiendraient à leurs fais les lattes & leurs consolidations à la distance d’une latte ou huit centimètres de ladite maison. Enfin les époux Ehrhardt & le Sr Reiber jouiraient en commun du puits qui se trouvaint dans le jardin des époux Ehrhardt & l’entretiendraient aussi à frais commins. Les époux Freysz déclarent que la servitude à l’égard de ce puits n’existe plus aujourd’hui & qu’ils subrogent le Sr Schnell purement & simplement dans tous les autres droits & obligations à charge par lui de faire son affaire personnelle d’un procès existant actuellement entre les époux Freysz & le Sr Perrin – La présente vente est en outre faite & acceptée pour & moyennant le prix de 2200 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 33-v du 20. 8.br

Originaire de Sprendlingen en Hesse, le cordonnier Guillaume Schnell épouse en 1830 Anne Caroline Bernhardt, fille du potier Jean Bernhardt
Mariage, Strasbourg (n° 474)
Du 4° jour du mois de décembre l’an 1830. Acte de mariage de Guillaume Schnell , Majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 messidor an XIII à Sprendlingen, grand Duché de Hesse, cordonnier, fils de feu Jean Sigwart Schnell, cultivateur décédé à Sprendlingen le 28 août 1806 et de feu Anne Elisabeth née Schnell décédée au même lieu le 24 novembre 1819 et de Anne Caroline Bernhardt, majeure d’ans née en légitime mariage le 23. août 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Bernhardt, potier de terre, et de Susanne Marguerite Schuler conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Wilhelm Schnell, Anna Caroline Bernhardt (i 31)

Anne Caroline Bernhardt meurt en 1842 en délaissant un fils
1842 (30.8.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4457
Inventaire de la succession de D° Anne Caroline Bernhardt, épouse de M. Guillaume Schnell décédée à Strasbourg le premier mars 1842, ainsi que d la communauté de biensqui a existé entre ces derniers
L’an 1842 le 30 août à l’heure de midi en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du brochet N° 19. A la requête de M. Guillaume Schnell, maître cordonnier au 69° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg où il demeure, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui à défaut de mariage a existé entre lui et D° Anne Caroline Bernhard son épouse décédée le premier mars dernier, que comme père et tuteur légal de Guillaume Alfred Schnell son fils mineur né le 25 juillet 1831, issu de son mariage avec ladite défunte. Et en présence de M. Jean Dissler, aubergiste demeurant et domicilié à Strasbourg, comme subrogé tuteur dudit enfant mineur (…) habile à se dire et porter seul et unique héritier de ladite Dame Anne Caroline Bernhard sa mère.

Ainsi qu’il est dit ci-dessus, le Sr Schnell selon sa déclaration s’était marié avec son épouse défunte sans faire de contrat de mariage qui ait réglé les conditions civiles de leur union, en outre il déclaré s’être marie avec sadite épouse à la mairie de Strasbourg le 4 décembre 1830 et que cette dernière est décédée sans faire de testament ni d’autre acte de dernière volonté.
Immeuble pour à la défunte. Une maison d’habitation à deux étages aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier des Souabes rue du Brochet N° 19 près de l’hôpital militaire et formant le coin de ladite rue tenant dans la rue du brochet au Sr Ley maçon et dans le quartier des Souaes à Paul Weber batelier, donnant par derrière sur la veuve et les héritiers Perrin ci devant Ehrhardt. Cette maison dans laquelle il a été fait beaucoup de grosses réparations par le Sr Schnell et feu son épouse durant leur mariage ainsi que il sera dit ci après est échu à cette dernière dans la succession du Sr Jean Bernhard son père vivant potier à Strasbourg duquel elle était la seule et unique héritière ainsi qu’il appert d’un acte tenant lieu d’inventaire dressé par M° Zimmer soussigné le 19 juillet 1833, dument enregistré (…)
Récapitulation. Communauté. I. Elle se compose I. activement 1. de divers meubles prisés 157, 2° des récompenses dues par la succession 6675, Total 6832 francs
II. passivement 2936, reste 1947 francs
Succession de la Dame Schnell. L’actif consiste en la maison susdésignée dont la valeur en capital est portée à 10.200. 2. la garde robe 63, 3. la moitié de l’excédent actif de la communauté 1947, Ensemble 12.210 francs – Passif 16.448, excédent passif 4238
Droits du veuf. 1. la moitié de l’excédent actif de la communauté 1947, 2. reprises 1600, Ensemble 3547 francs
acp 301 (3 Q 30 016) f° 79 du 2 septembre

Transaction passée après visite judiciaire des lieux entre Jean Frédéric Bernhard et Guillaume Schnell d’une part, propriétaires des maisons contiguës rue de la Massue, et d’autre part Charles Henri Perrin qui s’engage à conserver une distance minimale entre les bâtiments qu’il entend ériger sur son jardin converti en chantier pour ne pas occulter la lumière qui parvient aux maisons.

1856 (25.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 662 (2810) n° 62, greffe du tribunal civil
Transaction entre les sieurs Perrin, Bernard & Schnell – Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg, département du Bas Rhin
Descente sur les lieux. L’an 1856 le 25 novembre à deux heures après midi, Nous Arthur Laquiante Juge au tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville, en exécution d’un jugement rendu audit tribunal le 19 mai 1856 contradictoirement entre le sieur Charles Henri Perrin, architecte domicilié à Strasbourg demandeur au principal ayant pour avoué M° Schneegans
Et le sieur Jean Frédéric Bernhard, tisserand domicilié à Strasbourg, demandeur en intervention et le sieur Louis Freysz, cordier domicilié en la même ville, aux droits duquel se trouve aujourd’hui le sieur Guillaume Schnell propriétaire domicilié en ladite ville, défendeur en principal et en intervention ayant pour avoué M° Lederlin, ledit jugement affirmé par arrêt de la cour impériale de Colmar en date du 7 août dernier. En vertu de votre ordonnance de fixation du 12 novembre courant, nous sommes, assisté du sieur Hickel commis greffier transportés sur les lieux litigieux sis à Strasbourg quartier des Souabes où étant arrivés nous avons trouvé les sieurs Perrin, Bernhardt et Schnell assistés des de leurs avoués auxquels nous avons donné acte de leur comparution. Ce fait nous avons en leur présence et sur leur indication procédé aux opérations et constatations prescrites par lesdits jugement et arrêt savoir
Sur notre invitation les parties nous ont mené d’abord dans le chantier qui est la propriété du sieur Perrin demandeur en principal et défendeur en intervention et ensuite dans les deux maisons qui sont la propriété des sieurs Bernhardt défendeur en principal et en intervention. Après un examen attentif des lieux nous avons reconnu que les deux maisons sises à Strasbourg rue de la massue n° 21 et 20 dont s’agit au procès verbal sont contiguëls par leurs pignons qu’elles donnent par devant sur la rue de la massue et par derrière sir le chantier du sieur Perrinn dépendant de sa maison sise à Strasbourg rue quai des fleurs n° 28, qu’elle ont leur entrée sur ladite rue mais que les chambres d’habitation sont presque toutes du côté de la face opposée, c’est-à-dire du côté du chantier, disposition qui s’explique parce que c’est précisément de ce côté que ces maisons reçoivent le soleil de midi tandis que la face dirigée vers la rue de la massue a l’exposition nord. Le peu de largeur de cette rue qui ne mesure en moyenne que quatre mètres rendrait d’ailleurs l’habitation fort insalubre. L’extérieur de ces maisons annonce des constructions chétives et l’intérieur justifie cette appréciation. La maison appartenant au Sieur Bernhardt est dans des conditions un peu moins mauvaises que celle du Sieur Schnell, d’abord parce que le rez de chaussée n’en est point en contre bas du sol comme celle de son voisin et ensuite parce que l’un des pignons donne sur la rue de la massue qui se reflechit à angle droit à cet endroit, enfin le sieur Perrin a recemment fait construire un énorme hangard destiné à recevoir une scierie à vapeur, lequel s’appuie à angle droit sur l’angle de la maison du sieur Schnell en sorte que par suite de la nouvelle construction qui devra se rattacher audit hangard, les deux maisons se trouvent dans une véritable impasse, circonstance dont il faut tenir compte pour leur assurer l’air et le jour nécessaires.
Les deux maisons n’ont qu’un rez de chaussée surmonté d’un étage, celle du sieur Schnell prend sur le chantier quatre jours, deux au rez de chaussée et deux au premier, l’un des jours du rez de chaussée est très petit l’autre constitue une veribalble fenêtre de forme ancienne servant à éclairer une chambre d’habitation, elle est garnie de barreaux en fer. Les deux fenêtres du premier qui éclairent également des chambres n’ont point de barreaux.
La maison du Sieur Bernhard a six fenêtres dont deux au rez de chaussée qui sont garnies de barreaux et trois grandes et une petite au premier, toutes servent à éclairer des chambres d’habitation et une cuisine.
Il est certain que si ces fenêtres venaient à être supprimées ou qu’elles fussent masquées par une construction trop rapprochée les deux maisons deviendraient inhabitables.
Nous nous sommes livrés à différentes expériences pour nous assurer de l’espace qui devrait rester vide entre la construction projetée par le sieur Perrin et les maisons en prenant pour point de depart la largeur de différentes rues de la ville telles que la rue des veaux qui mesure en moyenne six mètres 55 centimètres, la rue des Juifs qui en mesure 8 mètres 20 centimètres et en consultant aussi des prescriptions municipales déterminant le rapport qui doit exister entre la largeur des rues et l’élévation des constructions il nous a paru que l’espace libre devait être de sept à huit mètres à la condition que la construction que le sieur Perrin veut élever en face des maisons dont s’agit n’excédera pas y compris la toiture la hauteur de sept mètres.
Et à l’instant les parties nous ont déclaré qu’elles venaient de transiger sur les bases suivantes. La construction que M. Perrin veut élever en face des maisons des sieurs Bernhard et Schnell sera placée à la distance de 7 mètres 50 centimètres des parments extérieurs du mur desdites maisons. Elle ne dépassera pas y compris la toiture la hauteur de six mètres 50 centimètres. Tous les frais à l’exception de ceux d’appel, lesquels sont à la charge exclusive du sieur Perrin, seront supportés dans la proportion de deux tiers par ce derier et un tiers par les sieurs Bernhard et Schnell.
Et avons sur leur demande donné acte aux parties de leur déclaration qu’elles sont signé avec nous leurs avoués et le commis greffier. De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal que nous avons clos trois heures et demie du soir.
Enregistré à Strasbourg le 6 novembre 1850 folio 46 case première

Guillaume Schnell se remarie en 1843 avec Joséphine Adélaïde Denni, fille d’aubergiste
1843 (17.3.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4691
Contrat de mariage – Ont comparu M. Guillaume Schnell, maître cordonnier au 69° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, veuf avec un enfant de D° Anne Caroline Bernhardt, futur époux, demeurant et domicilié à Strasbourg
& Dlle Marie Joséphine Adélaïde Denni, fille majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg où elle est née du légitime mariage du Sr Jean Georges Denni, aubergiste, et de D° Françoise Meyer, les deux décédés, future épouse

Etat des apports de Mlle Marie Joséphine Adelaïde Denni
Immeuble, maison hors la porte des pécheurs (…)
acp 307 (3 Q 30 022) f° 98 du 28.3. – Communauté d’acquets. Les apports du futur époux consistent suivant état annexé à l’acte en marchandises et créances montant à la somme de 27.584. Le passif 957
Les apports de la future épouse consistent en différents objets mobiliers et créances 1682
et dans 23/72 dans une maison et jardin sous la dénomination du petit Moulin à Strasbourg
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de la moitié de la succession

Guillaume Schnell meurt en 1865 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième

1865 (11.7.), M° Zimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Guillaume Schnell, rentier, et Marie Joséphine Adélaïde Denni sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Schnell décédé le 23 mai 1865
A la requête de la veuve comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer le 17 mars 1843 et comme mère et tutrice naturelle d’Emilie Caroline Schell, sa fille mineure, 2) et comme mandataire de de Guillaume Alfred Schnell capitaine d’Etat major au Mexique, enfant du premier lit
acp 544 (3 Q 30 259) f° 71 du 12.7. (succession déclarée le 3 9.bre 1845
Communauté, Mobilier estimé 3154
acp 546 (3 Q 30 261) f° 56-v du 5.10. (vacation du 3 octobre – Communauté. Mobilier estimé à 3649, Rentes sur l’état 3% 15.209. Créances et intérêts 2051
Une maison à Strasbourg rue de la Massue n° 1. Loyers échus 29
Succession, garde robe estimée 500

Lors du partage, la maison revient à son fils Guillaume Alfred Schnell

1868 (22.10.), Strasbourg 10 (161), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Liquidation et partage de la communauté de biens entre Guillaume Schnell et Marie Joséphine Adélaïde Denni
Ont comparu I) dame Marie Joséphine Adélaïde Denni, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Guillaume Schnell, vivant rentier, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre elle et feu M. Guillaume Schnell son époux défunt susnommé aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourgé précécesseur immédiate de M° Koerttgé notaire soussigné le 17 mars 1842 ; b) à cause des reprisses en deniers qu’elle a à exercer sur ladite communauté, c) comme donataire d’un quart en toute propriété de la succession de son défunt mari susnommé aux termes de l’article cinq du contrat de mariage susallégué,
II) Mr Guillaume Alfres Schnell, capitaine d’Etat major Chevalier de la Légion d’Honneur, III) Dame Emilie Caroline Schnell, épouse dûment assistée de et autorisée de M. Charles Emile Victor Grandsart marchand tailleur ci présent, mes trois demeurant et domiciliés à Strasbourg.
M. Guillaume Alfred Schnell et Madame Grandsart agissant comme seuls enfants et uniques héritiers chacun pour moitié de feur leuè père M. Guillaume Schnell décédé rentier à Strasbourg le 23 mai 1865, savoir M. Guillaume Alfred Schnell comme étant issu du mariage dudit défunt avec dame Anne Caroline Bernhard épouse en premières noces de ce dernier, et Madame Grandsart comme étant issue du mariage de son dit père avec Dame Marie Joséphine Adélaïde Denni son épouse en secondes noces aujourd’hui sa veuve comparante, ainsi que ces qualités résultent d’un inventaire dressé après le décès de M. Guillaume Schnell par ledit M. Zimmer le 11 juillet 1865.

Communauté. Masse active. Meubles meublants 3649. Rentes dur l’Etat 15.209, créances hypothécaire et intérêts 2051
Immeuble. une petite maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quartier des Souabes près de l’hôpital militaire rue de la massue N° 1 autrefois N° 20, tenant d’un côté au Sr Hetzel, de l’autre au Sr Schnell fils, devant à la rue de la massue et derrière au chantier de M. Perrin. Cet immeuble a été acquis de Louis Freys cordier et Marguerite Moster sa femme demeurant à Strasbourg aux ternes d’un contrat de ventes passé devant ledit M° Zimmer le 18 octobre 1856 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 654 N° 130 et inscrit d’office le même jour volume 668 n° 319. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 2200 francs (…) Cet immeuble est évalué d’un commun accord par les parties à une somme de 8000 francs. Loyers échus au décès de M. Schnell 29
Total de l’actif de la communauté 28.939 francs. Passif de la communauté, reprises de Mme veuve Schnell 6003, dans ceux de M. Schnell 12.833, passif 660, frais d’inventaire 73, total du passif 19.550 – Balance 9388 francs
acp 576 (3 Q 30 291) f° 90-v du 26.10. (succession déclarée le 5 9.bre 1865 – Succession. Reprises 12.833, créances 4263, moitié de la communauté 4494, rapport du fils 10.030, Total 31.822 – Passif 1172, reste 30.649
Abandonnements. M. Schnell a droit à 11.493. Il reçoit La maison ci 8000 francs

Commandant d’état-major demeurant à Lunéville en France, Guillaume Alfred Schnell épouse en 1871 Elise Emilie Stoll
1871 (19.4.), M° Noetinger
Ehe Vertrag zwischen 1) Wilhelm Alfred Schnell, Commendant des Etat Major in Luneville
2) Elisa Emilie Stoll, minderjährig in Straßburg, tochter von Christian Stoll, Eigenthümer, und Salome Amelie Rumpp seiner Ehefrau in Straßburg
acp 598 (3 Q 30 313) f° 18-v du 21.4. n° 595 – Annahm der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahma des mitgebrachten und Ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) zweÿ Pferde 1500. Ein Haus Hechten straße N° 2
Ein Haus Kolbenstraße N° 1
Ein Haus Kessel Straße N° 7
Ein Haus Krautenau N° 4
2 Obligationen vom Grund Credit Frankreichs, 1 Obligation der Stadt Marseille
Schenkung von den Eheleuten Stoll, Ihrer Tochter annehmend 1) Mobilien abgeschätzt 3000, 2) Eine lebtägige Rente von 1200 Franken, Rente welche erlöscht nach dem Tode der Eltern
Nach Art. 5 des Ehevertrags behält das überlebende die Hälfte der Gemeinschafft als Eigenthum und die Hälfte ams Nutzniesung.
Eventuelle Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des Nachlasses von dem vorsterbenden


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.